En cette période de rentrée, nous avons rencontré Fanny Deschamps, responsable des éditions indépendantes bruxelloises Versant Sud jeunesse. Solaire et attentive, cette éditrice nous confie son engagement pour la démocratisation de la lecture-plaisir en milieu scolaire et dessine pour nous les contours d’une ligne éditoriale créative. Curiosité, nouveaux talents, qualité et pluralité des approches graphiques y sont au service de trois collections originales et spécifiques dédiées aux émotions, à l’histoire de l’art et à la littérature nordique.
C’est au cœur du décor néo-gothique exceptionnel de l’Institut Supérieur des Langues Vivantes de l’Université de Liège, où il enseigne le français à des étudiants de nationalité étrangère, que Frédéric Saenen nous accueille. Notre conversation débute au départ de son sensible et très attachant roman L’Enfance unique, intégré dernièrement à la collection « Espace Nord ». Nous nous dirigeons, ensuite, en sa généreuse et diserte compagnie, vers les multiples pôles du domaine des langues qu’investit cet auteur engagé : entre philologie, critique littéraire, enseignement et oralité...
En cette période minée par de nombreux conflits sur le plan international, nous donnons la parole à Sarah Verriest, responsable des animations et de l’Education Permanente à l’Association « Justice et Paix ». Animée d’un remarquable esprit d’ouverture à l’autre, cette politologue et sociologue, nous expose les différentes démarches entreprises par « Justice et Paix » pour sensibiliser leurs différents publics à l’importance de développer un esprit critique face à une situation conflictuelle.
C’est suite à sa conférence sur le roman miroir pour adolescents à l’occasion de la dernière Foire du Livre de Bruxelles, que nous rencontrons Marie Colot. En ce mois de rentrée scolaire, l’autrice, auparavant enseignante, nous invite à partager son rapport à la littérature jeunesse ainsi que ses différents projets visant le rapprochement des ados avec la lecture via notamment ses contacts avec ses jeunes lecteurs : indispensable terreau pour l’inspiration de ses romans intimistes, aux thématiques souvent graves mais toujours sources d’un regard émancipateur et d’une ouverture sur le monde.
C’est à l’Institut des Arts de Diffusion (IAD) de Louvain-la-Neuve que nous rencontrons Pierre-Paul Renders, chargé de cours mais également scénariste de bandes dessinées d’anticipation et réalisateur de longs-métrages et documentaires. Face aux crises et défis actuels de notre société, il nous partage, avec une importante générosité, la ligne directrice de sa démarche narrative essentiellement tournée vers la création de nouveaux imaginaires convoquant les valeurs d’intelligence collective, d’entraide et de coopération.
C’est au cœur du cadre patrimonial de l’ancien monastère de Jette où sa maison d’édition indépendante de sciences humaines, Zones sensibles, s’est installée depuis quelques semaines aux côtés d’associations sociales et de résidences d’artistes que nous rencontrons Alexandre Laumonier. Cet éditeur engagé, passionné d’anthropologie et en perpétuelle réflexion sur l’évolution de notre monde, nous partage l’inspirante recherche de cohérence écologique et sociale de ces éditions fondées en 2011.
C’est dans les locaux de sa chaleureuse bibliothèque de Comblain-au-Pont que Philippe Dachouffe nous accueille, à peine rentré de son déplacement au Festival d’Angoulême. Tandis que les récentes acquisitions collectées grâce à sa participation à ce rendez-vous incontournable sont déjà prêtes à intégrer le fonds spécialisé de la bibliothèque, il accepte, avec une réjouissante générosité, de nous partager en quoi son indéfectible participation à ce rendez-vous nourrit et dynamise la ligne directrice qui guide son expérience professionnelle à la bibliothèque.
C’est en pleine préparation de son déplacement pour le Salon du livre de Montréal que nous rencontrons Ariane Herman dans le quartier Sainte-Catherine à Bruxelles où est installée sa librairie, TULITU. Depuis 2015, elle y développe un projet engagé et spécifique au travers de son fonds doublement spécialisé, dédié d’une part à la littérature québécoise et, d’autre part, aux livres LGBTQIA++ et féministes. Militante et solaire, elle nous partage ses objectifs d’ouverture à la diversité des littératures francophones et de défense des voix minoritaires dans une optique de dialogue et de bibliodiversité.
Alors que le conflit en Ukraine s’enlise aux portes de l’hiver, le peuple ukrainien commémorait dernièrement un autre épisode meurtrier de son histoire : l’Holodomor ou l’« extermination par la faim » infligée par le régime stalinien. Cette commémoration aux résonances particulières illustre, une fois de plus, le long combat de l’Ukraine pour sa liberté et la défense de son identité. Un combat qui passe aussi par la voix de ses écrivains, à l’instar d’Andreï Kourkov, invité exceptionnel de la librairie liégeoise « Pax » ce 24 novembre et que nous avons eu le plaisir d’aller écouter.
A l’occasion de la parution, en mars dernier, de l’innovant manuel de formation Comprendre la littérature de jeunesse à l’Ecole des loisirs, nous sommes allée à la rencontre de l’un de ses auteurs, Daniel Delbrassine, professeur de littérature de jeunesse et de didactique du français à l’ULiège. Ce spécialiste du roman pour adolescents évoque avec nous les spécificités de cet ouvrage, publié en lien avec l’incroyable succès du MOOC « Il était une fois la littérature jeunesse » et issu d’une réjouissante collaboration avec l’enseignement supérieur pédagogique.
En ce mois de juin 2022, le PILEn célèbre ses 10 ans ! Portée par six associations professionnelles représentant les auteurs, éditeurs, libraires et bibliothécaires et soutenue par la Fédération Wallonie-Bruxelles, cette plateforme associative s’est imposée comme un acteur incontournable dans l’accompagnement des professionnels du livre. Son président, Philippe Goffe, évoque l’importance grandissante de l’interprofession pour une chaîne du livre aujourd’hui de plus en plus confrontée à de multiples mutations ainsi qu’aux impacts de la crise sanitaire.
Dans notre société en manque de repères, il est essentiel d’inviter les jeunes à exprimer leurs appréhensions mais aussi de leur fournir des orientations pour mieux baliser leur parcours citoyen. Dans cette optique, le cinéma constitue un excellent médiateur. C’est dans ce cadre que nous rencontrons Christophe Istace, directeur de Loupiote asbl, association reconnue pour la jeunesse.
A l’occasion de la parution de la troisième édition augmentée du Dictionnaire des belgicismes, ouvrage à la fois scientifique, accessible et très savoureux dont il est co-auteur, Michel Francard nous livre son regard sur la riche identité de notre langue régionale, sur le rapport que nous entretenons aujourd’hui avec l’écrit ainsi que sur la nécessaire évolution des langues, dont le français, vers davantage d’ouvertures et de convivialité.
Alors que le marché du livre francophone a été fortement impacté par la crise en 2020, promouvoir les éditeurs de ce secteur est une priorité. C’est dans ce cadre que se tenait le 10 novembre dernier à Liège, une rencontre avec une maison d’édition originaire de la province de Luxembourg, Weyrich Edition, représentée pour l’occasion par son fondateur, Olivier Weyrich entouré de deux auteurs.
Avec sincérité et un important sens des responsabilités, cette personnalité originaire du monde politique mais davantage reconnue pour son engagement sans faille envers le monde associatif, échange avec nous autour de la nouvelle et délicate mission qu’il vient d’accepter en devenant le successeur de Jean-Michel Defawe à la tête de la fibbc. Il nous fait part de sa conception d’une gestion collégiale et sereine de l’asbl.
Alors que la crise sanitaire semble prendre un tournant décisif en cette nouvelle période de déconfinement, nous donnons la parole à Emeline De Bouver, spécialisée notamment dans les questionnements sur la transition écologique. Avec lucidité et engagement, cette chercheuse, docteure en sociologie et chargée de recherches à Ecotopie, nous partage son analyse du confinement, son regard sur l’après covid et s’interroge sur l’éventuelle émergence d’une plus grande conscience écologique.
La situation sanitaire a bouleversé la vie de nombreux enfants et de jeunes en situation de précarité et de décrochage. Face à ces inégalités, le travail d’accompagnement quotidien des Ecoles de Devoirs (EDD), est considérable.
À l’heure où la culture se voit confinée par la crise sanitaire et ses métiers étiquetés de non essentiels, le foisonnement d’initiatives poétiques et littéraires semble, au contraire, prouver leur importance pour nos concitoyens en quête de sens. Le regard d’Aline Louis et de Manon Stas, de la Maison de la Poésie de Namur.
Alors que la crise sanitaire a mis en veilleuse de nombreuses actions destinées aux publics fragilisés par rapport à la lecture, nous donnons la parole à Nathalie Husquin, en charge du projet de collection « La Traversée » en collaboration avec « Lire et Ecrire Luxembourg ».
Cette période de reconfinement s’ancre dans un contexte particulièrement difficile pour les secteurs culturels et associatifs. Un contexte, vecteur de fragilités mais également de positives initiatives.
Rencontre en reconfinement, décembre 2020
Rencontre en reconfinement, décembre 2020
Rencontre en reconfinement, novembre 2020
Rencontre en reconfinement, novembre 2020
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